Une exploitation agricole familiale, historiquement orientée vers la production laitière, a opéré en 2024 une transition majeure.
L’arrêt de la production de lait a permis une réorganisation complète autour d’un modèle plus extensif et plus résilient : un élevage de bovins allaitants, nourris exclusivement à l’herbe, avec une production annuelle d’environ quarante animaux.
Ce changement stratégique s’appuie sur un atout clé : les vingt hectares de terres qui, jusque-là, servaient exclusivement à l’autoconsommation. Ils sont désormais dédiés à la culture et à la vente de maïs, créant une nouvelle source de chiffre d’affaires.
L’exploitation prévoit ainsi un CA d’environ 380 K€, avec un niveau de résultat stable malgré la baisse du prix des céréales.
Cette réorientation exigeait toutefois un outil central : un tracteur plus puissant, capable d’assurer les travaux de champs et les besoins liés à l’élevage.
1. Une exploitation saine, maîtrisée et sans endettement bancaire
La structure présente un historique financier solide :
• un chiffre d’affaires de 441 K€ au dernier exercice,
• un résultat net de 76 K€,
• aucune dette bancaire long terme,
• seulement un découvert autorisé, parfaitement respecté.
L’exploitation avait soldé, six ans plus tôt, son dernier plan de restructuration grâce à la vente du troupeau laitier initial. Depuis, la gestion est rigoureuse, avec des charges maîtrisées et un modèle de production beaucoup plus lisible.
Le basculement vers l’élevage allaitant renforce cette stabilité : moins de charges fixes, moins d’énergie, moins d’aliments achetés, et un modèle plus prévisible.
2. Un besoin clair : moderniser un parc devenu inadapté
Pour accompagner cette nouvelle activité, l’exploitant a décidé de céder deux matériels devenus secondaires :
• un télescopique initialement indispensable en élevage laitier,
• un tracteur secondaire en crédit-bail.
Les deux seront repris par les fournisseurs, permettant de solder les derniers loyers et de libérer la capacité d’endettement.
Le besoin principal : acquérir un tracteur d’occasion plus puissant, disponible immédiatement, pour :
• les travaux de labour et de semis,
• la gestion des fourrages,
• le transport et la manutention liés à l’élevage,
• les tâches lourdes sur les parcelles de maïs désormais valorisées en production.
3. La solution : un crédit bail longue durée, adapté au cycle agricole
Un financement classique n’était pas idéal : il aurait mobilisé inutilement la trésorerie de l’exploitation et alourdi le bilan.
La solution retenue a été un financement en crédit bail structuré comme suit :
→ Montant du matériel : 99 500 € HT
→ Premier loyer majoré : 12 000 € HT
→ 71 loyers annuels de 15 400 € HT
→ Durée : 72 mois
→ Option d’achat finale : 1 %
Ce montage apporte plusieurs bénéfices :
• étaler la charge sur la durée de vie réelle du tracteur,
• préserver la trésorerie pour les besoins quotidiens de l’exploitation,
• la possibilité d’acquérir le matériel en fin de contrat à un prix symbolique.
Le Crédit Agricole, banque historique, n’ayant pas donné suite à la demande, cette solution a permis d’agir rapidement et de sécuriser la disponibilité du tracteur en stock.
4. Un impact immédiat et un modèle d’exploitation renforcé
Grâce à ce financement, l’exploitation bénéficie désormais :
• d’un outil performant pour ses travaux de champs,
• d’une autonomie accrue,
• d’une baisse des coûts de sous-traitance,
• d’un meilleur rendement sur les vingt hectares cultivés,
• d’une capacité renforcée pour accompagner la nouvelle orientation bovins viande.
La rentabilité est préservée, la trésorerie protégée, et l’exploitation se donne les moyens de développer son modèle sans fragilité financière.
FAQ – Location financière pour matériel agricole
1. Pourquoi privilégier un crédit bail ?
Pour lisser l’investissement, éviter d’alourdir le bilan et conserver une souplesse maximale.
2. Pourquoi un premier loyer majoré ?
Il réduit le montant financé, améliore le scoring et diminue les annuités.
3. Une annuité unique est-elle adaptée ?
Oui, car elle correspond parfaitement au rythme des encaissements en agriculture.
4. La location financière protège-t-elle la trésorerie ?
Oui, l’exploitation ne supporte pas un choc financier immédiat.
5. Le matériel appartient-il à l’exploitant à la fin ?
Oui, grâce à l’option d’achat de 1 %.




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